La révolution allemande, 1917-1919. – 7. La contre-révolution

Quelques jours seulement après la création du KPD, la contre-révolution allait frapper de nouveau. La position du gouvernement Ebert, désormais sans l’USPD, est en apparence extrêmement précaire. Ebert avait même envisagé l’abandon de la capitale, à la manière d’Adolphe Thiers face aux événements du 18 mars 1871, à Paris. Mais il n’est pas résigné à la défaite et il n’est pas désarmé, surtout. Face à la menace révolutionnaire grandissante, il prépare, au contraire, un coup qu’il espère mortel. L’opération commence par une provocation. Le 4 janvier 1919, le gouvernement annonce le renvoi du chef de la police Emil Eichhorn, dont les forces, rappelons-le, ont joué un rôle déterminant dans la victoire des révolutionnaires lors la bataille du Palais Impérial. D’une part, le gouvernement sait que le temps était contre lui et que ses difficultés iront en croissant si rien n’est fait. D’autre part, les Freikorps composés de troupes d’élite résolues et endurcies sont en ordre de marche. Ils sont suffisamment nombreux pour écraser un mouvement insurrectionnel à Berlin. Il fallait donc pousser l’ennemi à une action prématurée et puis l’écraser impitoyablement. Gustav Noske, nommé au Ministère de la Défense, est responsable de l’opération. En acceptant sa mission, il dit : « Il faudrait bien que quelqu’un soit le limier. Autant que ce soit moi. » Ce projet n’est en rien une réponse à une insurrection spartakiste. Il s’agit de provoquer des incidents que l’on peut présenter comme une insurrection, afin de pouvoir intervenir de façon vigoureuse et violente pour rétablir l’ordre. Le social-démocrate Ernst, qui a remplacé Eichhorn, dira plus tard : « Grâce à nos préparations minutieuses, nous avons poussé les Spartakistes à une action prématurée. »

Le renvoi d’Eichhorn déclenche une explosion de colère chez les travailleurs berlinois. Eichhorn refuse de quitter son poste. Il l’avait pris au nom de la classe ouvrière et ne pouvait être renvoyé que par elle. Il accepterait une décision du Conseil des travailleurs et de soldats, mais de nulle autre autorité. Les dirigeants de l’USPD, des délégués syndicaux révolutionnaires et du KPD se réunissent pour organiser la défense d’Eichhorn. Ils décident de lancer une manifestation pacifique pour le lendemain. Le tract qui annonce la manifestation dénonce la tentative du gouvernement Ebert-Scheidemann d’établir « un régime de coercition contre les travailleurs révolutionnaires. Le coup porté contre le chef de la police berlinoise aura des conséquences pour tous les travailleurs et pour la révolution. » La réaction des travailleurs est énorme. Des centaines de milliers de manifestants – dont une fraction significative porte des armes – descendent dans la rue. Liebknecht prend la parole pour le KPD, Däumig pour les délégués syndicaux, Ledebour pour l’USPD. Mais la colère des manifestants est telle qu’ils ne se contentent pas de discours et de dénonciations. Les locaux de Vorwärts sont de nouveau attaqués et les gares sont occupées.

Ces initiatives ne plaisent pas aux dirigeants du KPD qui sont tous pour éviter des actions insurrectionnelles, quoiqu’il arrive. Il n’est pas question de pousser à la confrontation à un point qui les conduirait à prendre le pouvoir, pour les raisons qu’ils ont expliquées au congrès fondateur du parti. Le problème, c’est que Rosa Luxemburg, Leo Jogiches et leurs camarades ne disposent pas d’un appareil politique capable d’encadrer le mouvement et de communiquer et faire comprendre leurs avertissements. Karl Liebknecht, quant à lui, est très sensible à l’humeur des masses et a tendance à se laisser influencer par les pressions du moment. En réunion avec les dirigeants du KPD, il vote contre toute tentative de prise de pouvoir, il se dit par la suite que ce n’est peut-être pas une mauvaise idée, après tout. Cette option ne correspond pas à la politique des dirigeants du KPD, mais coïncide néanmoins avec la tentation de Ledebour et d’autres dirigeants de l’USPD de profiter des difficultés du gouvernement Ebert afin de le remplacer par un gouvernement USPD, tout comme Ebert avait remplacé le prince Max de Baden à la faveur des événements du 9 novembre. Et il se trouve que c’est Liebknecht, accompagné de Wilhelm Pieck, qui représente le KPD lors des discussions cruciales avec l’USPD et les délégués syndicaux révolutionnaires dans le cadre d’un « comité révolutionnaire unitaire » mis en place dans la foulée de la manifestation du 5 janvier. Pendant la réunion, des messages de solidarité qui affluent de partout dans le pays ne font que rajouter à l’enthousiasme frénétique des participants. Un tract produit à l’issue de la rencontre appelle à une grève générale pour le lendemain (6 janvier) et se termine ainsi : « Lancez-vous dans la lutte pour le pouvoir du prolétariat révolutionnaire. À bas le gouvernement Ebert-Scheidemann ! » Un deuxième tract, signé Liebknecht, Ledebour et Scholze, mais qui n’était peut-être pas distribué, étant donné la tournure qu’allaient prendre les événements, indique néanmoins les objectifs du comité, proclame la chute du gouvernement et se termine ainsi : « Nous, les soussignés, assumons provisoirement les fonctions du gouvernement. »

Liebknecht n’a pas informé la direction du KPD de cette prise de position. Rosa Luxemburg en a pris connaissance une semaine plus tard, seulement. Mais Liebknecht n’est pas le seul dirigeant spartakiste à se laisser emporter par les pressions du moment, même s’ils acceptent, intellectuellement, la position officielle du parti. Dans les écrits de Rosa Luxemburg, elle lance le mot d’ordre du renversement du gouvernement, mais tout en expliquant à son entourage que ce mot d’ordre n’a qu’un caractère pédagogique et n’est pas présenté comme un objectif à réaliser immédiatement. Cette nuance, facilement compréhensible dans une réunion ou dans un congrès, se perdait complètement dans le tumulte révolutionnaire des masses en mouvement. De toute façon, une fois que le mouvement était lancé, elle ne voyait pas d’autre alternative que de le soutenir jusqu’au bout. Le 7 janvier, elle dénonce l’indécision des dirigeants de l’USPD – qui vont bientôt opter pour une simple « trêve » négociée, en l’occurrence impossible, avec le gouvernement – et prévient les travailleurs de l’imminence d’un coup de force contre-révolutionnaire. Elle conclut : « Agissez ! Agissez ! Avec courage et fermeté, voilà le devoir ‘maudit’ obligatoire des délégués syndicaux révolutionnaires et des dirigeants sincères de l’USPD. Désarmez la contre-révolution ! Armez les masses ! Occupez tous les postes du pouvoir ! Agissez immédiatement ! » Comment le travailleur lisant cela pourrait-il y voir une différence avec la politique de Liebknecht et Ledebour ? Radek, pour sa part, soutenu par Jogiches et Levi, pensait qu’il fallait mettre la propagande du parti en accord avec son analyse, dire la dure vérité aux travailleurs et s’efforcer de mettre un terme au mouvement. Luxemburg, cependant, était d’accord que le caractère prématuré du mouvement et sa direction indécise le condamnaient à l’échec, mais elle ne pouvait pas se résoudre à demander aux travailleurs de l’arrêter. Il est vrai que la position de Radek était, elle aussi, lourde de dangers, puisque, la lutte étant bel et bien lancée, les éléments les plus résolus parmi les travailleurs auraient continué à se battre, indépendamment des consignes du KPD, pendant que les communistes, eux, seraient en train de battre en retraite, les abandonnant à leur sort.

La grève générale est massivement suivie. Mais le « comité révolutionnaire » vacille, ne sait pas quoi faire du mouvement. Ses 52 membres – beaucoup trop pour diriger le mouvement insurrectionnel qu’il appelait de ses vœux – débattaient sans cesse et sans arriver à une quelconque conclusion à propos des questions brûlantes qui se posaient. Un récit ultérieur de Paul Levi décrit la réalité de cette soi-disant « direction » révolutionnaire : « Ce que l’on vit le lundi à Berlin fut peut-être la plus grande action de masse prolétarienne de l’histoire. […] De la statue de Roland [devant l’Hôtel de Ville] à celle de la Victoire [sur la Königsplatz] les prolétaires se tenaient en rangs serrés. Ils avaient amené avec eux leurs armes, ils faisaient flotter leurs drapeaux rouges. Ils étaient prêts à tout faire, à tout donner, même leurs vies. Il y avait là une armée de 200 000 hommes comme Ludendorff n’en avait jamais vu. C’est alors que se produisit l’incroyable. Les masses étaient là très tôt, depuis 9 heures, dans le froid et le brouillard. […] Le brouillard se dissipait et les masses attendaient toujours. Mais les chefs délibéraient. Midi arriva et, en plus du froid, la faim. Et les chefs délibéraient. Les masses débordaient d’excitation. […] Les chefs délibéraient. Au crépuscule, le brouillard s’épaississait de nouveau. Tristement les masses rentraient à la maison : elles avaient voulu quelque chose de grand et elles n’avaient rien fait. Et les chefs délibéraient. Ils siégèrent toute la soirée, et ils siégèrent toute la nuit, et ils délibéraient. Et le lendemain matin, à l’aube, ils délibéraient encore. »

La réalité est que le KPD n’a pas une implantation suffisamment forte dans le mouvement. Même au sein du parti, comme nous l’avons vu, le point de vue des dirigeants comme Rosa Luxemburg ne fait pas l’unanimité. La prévarication de l’USPD et du « comité révolutionnaire » et le manque d’une direction alternative suffisamment audible ne peuvent que faciliter la tâche des forces contre-révolutionnaires, qui, à la différence des révolutionnaires, sont dotées d’un commandement unique et d’objectifs clairement définis. Le Corps des Soldats Républicains est lui aussi prêt à défendre le gouvernement. La Division Navale déclare sa neutralité. En l’espace d’une semaine, à l’aide des détachements loyaux dans la capitale, le gouvernement a pu modifier le rapport de forces en sa faveur. Mais lorsque les Freikorps entrent dans la ville, il ne s’agit plus de contenir la révolution, mais de l’écraser. Sous les applaudissements de la presse conservatrice, les travailleurs sont massacrés. À maintes reprises, les prisonniers sont placés devant un mur et fusillés. Les révolutionnaires qui tentent de se rendre sont tués sur le champ. Au milieu de cette répression sanglante, le 13 janvier, Vorwärts va jusqu’à déplorer l’absence de « Karl, Rosa et Radek » parmi les cadavres entassés. Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg ne veulent pas quitter la capitale. Ils prennent refuge dans un appartement, d’où Rosa continue à éditer des textes pour Die Rote Fahne. Le 15, ils sont arrêtés, en même temps que Wilhelm Pieck, et transférés à l’Hôtel Eden, qui sert de quartier général aux Freikorps. Après interrogation, Rosa est frappée d’un coup de crosse. On lui tire une balle dans la tête et on jette son corps dans le canal. Liebknecht, lui aussi a été frappé d’un coup de crosse dans la nuque. Il est achevé dans le parc du Tiergarten.

En juillet 1917, les Bolcheviks ont dû faire face à une situation similaire à celle de janvier 1919 en Allemagne. Là aussi, une provocation de la part du gouvernement avait déclenché une action de masse dans le but de prendre le pouvoir. Lénine et Trotsky étaient fermement convaincus qu’une tentative de renverser le gouvernement serait prématurée. Malgré leurs efforts, les Bolcheviks ne pouvaient pas empêcher le mouvement. Mais ils ne pouvaient pas non plus se tenir à l’écart. Ils ont donc décidé de participer aux manifestations armées en les encadrant avec des mots d’ordre et des consignes qui permettaient de les canaliser et empêcher une confrontation armée avec le pouvoir. La différence entre les deux épisodes était que le KPD, à la différence des Bolcheviks, n’a pas clairement expliqué, dans sa propagande écrite et dans ses interventions dans les usines et dans la rue, qu’il était contre la transformation de la lutte en insurrection et encore moins pourquoi il était contre. La tonalité virulente des articles de Rosa Luxemburg dans Die Rote Fahne n’était guère de nature à restreindre l’élan révolutionnaire du mouvement. Au contraire, elle se déclarait pour le renversement du gouvernement et la stipulation que ce renversement n’était pourtant pas un objectif immédiat n’était pas clairement perceptible. Une deuxième différence était que les Bolcheviks jouissaient d’une autorité politique auprès de la couche la plus avancée des travailleurs, des soldats et des marins qui était incomparablement plus solide que celle du KPD.

En dehors de Berlin, pendant le mois de janvier, la révolution se déroulait selon un schéma assez proche des événements dans la capitale, malgré la diversité des situations. Il s’agissait d’actions essentiellement défensives, se limitant généralement à des manifestations armées et des occupations, sans objectifs précis, avant de s’estomper face aux autorités « socialistes » et aux forces de répression. Dans les mois suivants, la lutte change de nature, avec moins de manifestations politiques et plus de grèves âpres et tenaces, accompagnées d’une forte augmentation du nombre de syndiqués. Pour l’ensemble de l’année 1919, 4 970 grèves sont recensées, touchant plus de 50 000 entreprises. En 1920, il y aura 8 800 grèves touchant près de 200 000 entreprises.

La première phase de la révolution n’a rien résolu. Le renversement du Kaiser s’avère être une « victoire » largement illusoire. Monarchie et république ne sont que les masques successifs d’un même système infernal. L’effondrement économique, la famine et le chômage de masse imposent des conditions de vie insupportables à la population. À Berlin, le nombre de chômeurs passe de 180 000 en janvier à 500 000 en mars.

La perte de Karl Liebknecht et de Rosa Luxemburg porte un coup terrible à l’encadrement du KPD. D’autres pertes vont suivre. Franz Mehring décède, à l’âge de 72 ans, avant la fin du mois. Johann Knief meurt de tuberculose. Leo Jogiches, arrêté en mars, est assassiné. Eugen Leviné est fusillé le 5 juillet 1919, en Bavière, où plusieurs centaines de militants communistes ont été sommairement exécutés. De nos jours, la mort de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht fait l’objet, à juste titre, de nombreuses commémorations, mais n’oublions pas non plus les milliers d’autres révolutionnaires qui sont tombés au cours des répressions sanglantes de l’époque.

La défaite des soulèvements en Autriche et en Hongrie en juin et en août 1919 marque la fin de la vague révolutionnaire d’après-guerre en Europe Centrale. Néanmoins, en Allemagne, la défaite de janvier 1919, quoique sévère, n’est que la fin de la première phase de la révolution. Elle n’a pas détruit la capacité de résistance des travailleurs. Une nouvelle opportunité révolutionnaire se présentera en 1923.

Mais la réaction, elle aussi, s’organise et prépare sa revanche. Les dirigeants sociaux-démocrates ont travaillé avec le militarisme allemand pour écarter la menace spartakiste. Ainsi, ils ont contribué à la mise en route d’un rouleau compresseur contre-révolutionnaire dont le but ne se limite pas à l’écrasement des seuls révolutionnaires. Quelques semaines après la mort de Luxemburg et Liebknecht, le général Ludendorff, de retour d’un séjour en Suède, dira à sa femme : « Ce serait de la plus grande stupidité de la part des révolutionnaires de nous laisser en vie. Si jamais je reviens au pouvoir, il n’y aura aucun pardon. Sans le moindre scrupule et la conscience tranquille, je les pendrais tous, Ebert, Scheidemann et compagnie, et je m’amuserais à les regarder danser au bout de la corde. »

Ces paroles ne laissent pas de doute quant à la haine que l’État-major nourrit à l’égard non seulement des révolutionnaires, mais aussi des dirigeants sociaux-démocrates qui ont accepté de massacrer les travailleurs pour sauvegarder l’ordre établi. Cependant, l’heure de la victoire définitive de la contre-révolution n’a pas encore sonné en 1919. Les mois et les années à venir vont le démontrer sans appel. Loin d’être complètement écrasés, les travailleurs allemands passent à l’action à maintes reprises pour contrer les tentatives successives des contre-révolutionnaires de les soumettre. Les effectifs des syndicats augmentent massivement. Ils organisent plusieurs grèves générales, dont celle qui assure la défaite du coup d’État organisé par Wolfgang Kapp et le général von Lüttwitz en mars 1920. Au moment de ce putsch visant à renverser le gouvernement Ebert, celui-ci n’organise aucune résistance et prend la fuite. Les militaires s’installent dans la Chancellerie. Ce sont les travailleurs qui les chassent du pouvoir et empêchent la mise en place d’une dictature militaire.

Pendant cette période de luttes intenses, le KPD devient une véritable force de masse. Entre 1919 et 1923, si la résistance des travailleurs n’arrive pas à écarter définitivement le danger d’une contre-révolution, il est tout autant vrai que la réaction ne parvient pas à briser le mouvement ouvrier. Finalement, l’année 1923 offrira une nouvelle occasion – et peut-être même deux – pour tenter une prise de pouvoir. Tragiquement, elles ont été manquées. C’est au lendemain de cette dernière défaite que le grand capital en Allemagne a décidé qu’il fallait trouver un moyen de réduire à néant toute possibilité de résistance ouvrière par la destruction totale des organisations des travailleurs et la suppression de toute forme d’expression démocratique. Dans ce but, ils financent l’armement et l’organisation des fascistes dirigés par Adolphe Hitler, qui prend le pouvoir en janvier 1933. Le fascisme atomise complètement le mouvement ouvrier allemand et sème la terreur, la destruction et la mort à une échelle sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité. Tel était le prix des échecs révolutionnaires de 1919 et 1923. Lorsque Rosa Luxembourg a prévenu que l’avenir serait fait de « socialisme ou de barbarie », elle n’imaginait sûrement pas à quel point elle avait raison.

1. La Social-Démocratie avant 1914

2. L’épreuve de la guerre

3. Premiers remous de la révolte

4. La révolution commence !

5. Double pouvoir

6. La création du KPD

 

One thought on “La révolution allemande, 1917-1919. – 7. La contre-révolution

  1. Salut camarades,

    Karl Liebnecht et Rosa Luxemburg ont donné leur vie à la Révolution…

    Rosa Luxemburg faisait paraître le 14 janvier 1919 peu avant son assassinat, son dernier article prémonitoire « L’ordre règne à Berlin ! » sbires stupides ! Votre « ordre » est bâti sur le sable. Dès demain la révolution « se dressera de nouveau avec fracas » proclamant à son de trompe pour votre plus grand effroi.

    Oui, en Allemagne aussi, la Révolution se dressera de nouveau avec fracas… Soyons patient, c’est une vertu révolutionnaire expliquait Lénine…

    En hommage à Karl et Rosa, cette vieille chanson en allemand : Auf, auf zum Kampf zum Kampf – Hannes Wader

    https://www.youtube.com/watch?v=wDazX9meUw8

    Fraternellement,
    Laurent Gutierrez, PCF 21/La Riposte en Côte d’Or

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