Les nouvelles éditions de livres et brochures de La Riposte (et préface des Quatre classiques du marxisme)

1 septembre 2025

Dans notre démarche de promouvoir la connaissance de la pensée révolutionnaire, nous publions une nouvelle édition de plusieurs livres, à savoir Quatre classiques du marxisme, L’État et la révolution, La maladie infantile du communisme : le « gauchisme » et La révolution trahie et ainsi que de nouvelles brochures. Vous pouvez les retrouver dans le shop de La Riposte.

 

Nous publions ci-dessous la préface de la nouvelle édition de Quatre classiques du marxisme

Préface

La publication de Quatre classiques du marxisme s’inscrit dans la démarche de La Riposte qui consiste à promouvoir la connaissance des idées fondamentales du marxisme. Nous avons publié précédemment L’État et la révolution et La maladie infantile du communisme, de Lénine, ainsi que La Révolution trahie, de Léon Trotsky. Ces ouvrages, comme les textes importants inclus dans le présent volume, permettront à tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre le capitalisme de mieux comprendre les bases théoriques et programmatiques du marxisme.

En novembre 1847, une organisation dénommée Ligue Communiste chargeait Marx et Engels de rédiger un document résumant ses idées et son programme. Le Manifeste du Parti Communiste a été publié quelques semaines avant l’éclatement de la révolution de 1848. La traduction française est parue à la veille de l’insurrection des ouvriers parisiens, en juin de la même année. De son côté, Friedrich Engels avait préparé un document sous la forme qu’affectionnaient les organisations politiques de l’époque, celle d’une profession de foi. Mais cette présentation – qu’il qualifiait de « catéchistique » – ne lui plaisait pas, d’autant plus qu’elle ne convenait pas à l’élaboration explicative, et donc nécessairement littéraire, des processus historiques à l’œuvre et des perspectives et conclusions qui en découlent. Il a donc renoncé à son texte, à la faveur du Manifeste, en l’occurrence rédigé entièrement par Marx. Le texte d’Engels – Principes du Communisme – est publié dans ce volume. Abstraction faite des considérations de forme, son contenu est d’une grande valeur et d’une grande actualité.

Aujourd’hui, quiconque défend les idées du Manifeste s’est vu rétorquer que, depuis le XIXe siècle, la société a évolué et qu’il faut donc leur préférer des idées plus modernes. Ceux qui parlent ainsi ont l’impression de dire quelque chose de très profond. Mais il n’en est rien. Personne ne nierait que le monde a considérablement changé depuis la rédaction du Manifeste. Dans la préface de 1872 déjà, Marx et Engels notaient qu’après les révolutions de 1848 et la Commune de Paris, les principes généraux du Manifeste conservaient leur exactitude, mais que certaines parties étaient à revoir. Il ne suffit pas de dire que des choses ont changé depuis 1848. Si l’on veut sérieusement traiter la question de la pertinence du Manifeste, il faut déterminer précisément quels changements ont eu lieu et en quoi ces changements sont de nature à invalider les idées de Marx et Engels.

Certaines parties du texte ont inévitablement vieilli. Mais les idées fondamentales du Manifeste sur les caractéristiques et le mode de développement du système capitaliste, ainsi que sur les éléments essentiels du programme qui permettrait d’en finir avec ce système, sont toujours d’actualité. À certains égards, elles le sont même beaucoup plus qu’à l’époque de Marx. En 1848, les rapports de production capitalistes prenaient forme à travers le continent européen et au-delà, mais il n’y avait qu’un seul pays au monde – la Grande-Bretagne – où ces rapports capitalistes avaient complètement supplanté le mode de production et les relations sociales préexistantes.

C’est justement de ce point de vue qu’on prend la mesure de la valeur théorique du Manifeste et du génie de ses auteurs. Marx et Engels ne voyaient pas la société existante comme quelque chose de figé et immuable. Au contraire, dans le Manifeste, ils expliquent les bouleversements constants que le capitalisme impose à la société. Ils pointent les caractéristiques essentielles de ce nouveau mode de production et s’efforcent de prévoir son développement ultérieur. Or, si la vision de l’avenir capitaliste présentée dans le Manifeste était erronée, si ses auteurs s’étaient trompés, non pas sur tel ou tel aspect secondaire, mais sur les traits essentiels de ce développement, le Manifeste n’aurait aujourd’hui qu’un intérêt académique, à l’instar de la plupart des ouvrages d’écrivains bourgeois produits à la même époque. Mais le fait est que les auteurs du Manifeste – qui, encore une fois, écrivaient à l’aube du développement mondial du système capitaliste – ont vu juste, incroyablement juste. Près de 180 ans après la rédaction de ce remarquable document, n’importe quel salarié « moderne » y trouvera une description des réalités du capitalisme qui correspond très largement à ce qu’il vit et à ce qu’il voit autour de lui.

À bien des égards, les perspectives générales présentées dans le Manifeste se sont réalisées à un point que Marx et Engels eux-mêmes ne pouvaient pas imaginer. Prenons par exemple le phénomène de concentration des moyens de production entre les mains d’une minorité toujours plus restreinte. Aujourd’hui, quelques milliers d’individus, à la tête d’entreprises gigantesques, disposent d’une puissance économique colossale. L’entreprise Amazon a réalisé un chiffre d’affaires de 638 milliards de dollars en 2024. Cela représente un cinquième du PNB de la France et les trois quarts du PNB de la Belgique. La même année, l’entreprise de grande distribution américaine Walmart a réalisé un chiffre d’affaires de 643 milliards de dollars. Le groupe Carrefour emploie près de 500 000 salariés et a réalisé, en 2024, un chiffre d’affaires de 95 milliards d’euros, soit plus de trois fois le PNB du Kenya. Clairement, en ce qui concerne la concentration du capital, la marche de l’histoire n’a pas invalidé l’analyse du Manifeste !

Le rôle de la classe ouvrière

À l’époque de Marx, le capitalisme jouait encore un rôle relativement progressiste. En développant l’industrie et la productivité du travail, il préparait les bases matérielles indispensables à la société socialiste future et renforçait sans cesse le poids social de la classe ouvrière qui, en vertu de sa position dans la production, a la tâche historique de prendre le pouvoir et de construire le socialisme. Marx et Engels anticipaient l’émergence de la classe ouvrière – le prolétariat – comme une force révolutionnaire indépendante. Cette perspective a été brillamment confirmée par la révolution de 1848 et surtout par celle de 1870-71. Cependant, en 1848, et donc dans le Manifeste, ils surestimaient la maturité politique de la classe ouvrière en jugeant possible une victoire révolutionnaire du prolétariat à court terme. Sur la base de l’expérience, ils ont corrigé cette erreur et expliqué que le triomphe du socialisme nécessite une « longue préparation » idéologique et organisationnelle des travailleurs, à commencer par les plus militants et politiquement conscients.

Le processus de « prolétarisation » des couches sociales intermédiaires est allé beaucoup plus loin que les auteurs du Manifeste ne pouvaient le concevoir. Mais ici, une précision s’impose. Aujourd’hui, le terme « prolétariat » provoque chez nos « intellectuels » et bon nombre de dirigeants « de gauche » un sourire narquois, comme si ce terme désignait une espèce en voie de disparition, voire déjà disparue. Il est vrai qu’aujourd’hui peu de salariés se qualifieraient eux-mêmes de « prolétaires ». Mais qu’entendaient Marx et Engels, par ce terme ? Engels l’explique très clairement dans une note de la toute première page du Manifeste : « On entend par prolétariat la classe des ouvriers salariés modernes qui, privés de leurs propres moyens de production, sont obligés, pour subsister, de vendre leur force de travail ». Dans la terminologie moderne, le prolétariat est le salariat, ni plus, ni moins. C’est cette partie de la population active qui doit « vendre sa force de travail » pour vivre.

À l’époque de Marx, le salariat était déjà la classe majoritaire en Angleterre. Mais en France et partout ailleurs dans le monde, ce n’était pas le cas. La classe dirigeante française disposait d’une base sociale massive – la paysannerie conservatrice – sur laquelle elle pouvait s’appuyer pour écraser les mouvements insurrectionnels et révolutionnaires des travailleurs, comme ce fut le cas en 1848 et 1871. Dans leur préface de 1872, Marx et Engels se félicitent de l’industrialisation progressive de l’Europe, qui renforçait le poids social des travailleurs et réduisait les réserves sociales de la réaction. Aujourd’hui, le processus mis en évidence dans le Manifeste a abouti à une situation où le salariat, en France, constitue 87,6 % de la population active. Un Français sur quatre vit en milieu « rural », mais seul un sur huit y travaille. Et même parmi ces derniers, les salariés sont la très grande majorité. Ainsi, la société française a subi une modification profonde de sa structure sociale : une modification favorable au salariat. Les salariés assurent toutes les fonctions essentielles de l’économie et de l’administration, tous secteurs confondus. Nous savons qu’à la veille de la Révolution française, l’Abbé Sieyès écrivait que le « tiers état », considéré comme « rien » par les tenants de l’Ancien Régime, était en fait « tout » dans la société. Aujourd’hui, nous pouvons dire avec infiniment plus de justification que le salariat est « tout », dans la société. Sans lui, rien ne pourrait se faire.

Le stalinisme

Pour Marx et Engels, la classe ouvrière, une classe sans propriété, est la seule authentiquement révolutionnaire. Ils insistaient sur le caractère international de cette nouvelle classe et de la lutte pour le socialisme. Toute l’activité et toute l’œuvre de ces grands révolutionnaires sont pénétrées d’un esprit résolument internationaliste., Lénine, Trotsky et les autres dirigeants de la révolution de 1917 étaient, comme Marx et Engels, des internationalistes implacables. Ils ne se faisaient aucune illusion quant à la possibilité de construire le socialisme en Russie sans une large extension de la révolution au-delà de ses frontières. Le dogme du « socialisme dans un seul pays », avancé pour la première fois par Staline peu de temps après la mort de Lénine, en 1924, exprimait le conservatisme de la bureaucratie qui se hissait progressivement au pouvoir, dans le contexte du reflux et de l’épuisement des masses révolutionnaires. Cette théorie marquait une rupture décisive avec les idées internationalistes qui, jusqu’alors, animaient le mouvement communiste. La dégénérescence de la révolution russe et le phénomène du stalinisme étaient la conséquence, au fond, de l’isolement de la révolution dans un pays pauvre, saigné par le carnage de 1914-18 et puis par la guerre civile et les interventions impérialistes étrangères.

La dernière lutte de Lénine fut menée contre le bureaucratisme au sein de l’État et du parti. Mais les idéologues de la bureaucratie triomphante dénaturaient les idées de Marx, les subordonnant à leurs propres intérêts étroits. Du temps de Staline – et après –, la caste privilégiée se maintenait au pouvoir par des méthodes répressives et totalitaires. La transformation de cette même caste en une nouvelle classe capitaliste et la destruction de l’URSS, à partir de 1990, ont porté un coup fatal aux illusions que certains communistes pouvaient encore avoir sur la véritable nature du régime en place.

La restauration du capitalisme en ex-URSS, en Europe de l’Est et en Chine fut l’occasion d’une vaste offensive idéologique pour proclamer le triomphe définitif du capitalisme. On nous expliquait que le marxisme et le communisme étaient enterrés et ne referaient plus jamais surface. Il fallait expurger de la conscience des travailleurs toute idée de lutter contre le capitalisme, qu’ils devaient accepter comme la forme définitive de la société humaine. Nous allions vers un « nouvel ordre mondial », sous la domination des grandes puissances capitalistes, et notamment de la plus puissante : les États-Unis d’Amérique. Les lois du profit et la « main invisible » du marché étaient proclamées seuls arbitres des destinées humaines.

La crise du capitalisme

La propagande capitaliste de cette période nous présentait la « globalisation » comme un phénomène nouveau. En vérité, ce processus est en cours depuis longtemps. Le Manifeste décrit très clairement la recherche incessante des capitalistes de nouveaux marchés et de nouvelles ressources, ainsi que l’inexorable mouvement de l’économie capitaliste vers le développement d’un marché mondial. Mais il est vrai que, sans être nouveau, ce processus a connu une forte accélération au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, surtout depuis 1990. L’intégration dans l’économie capitaliste mondiale de deux milliards de personnes supplémentaires – en Russie, en Europe de l’Est et en Chine – a ouvert de nouveaux marchés et de nouveaux champs d’investissement aux capitalistes du monde entier. En même temps, l’injection de capitaux fictifs à une échelle absolument inédite, sous la forme de crédits et une multitude de produits financiers spéculatifs, alimente massivement la demande.

Le socialisme

La période du « capitalisme triomphant » a entraîné un décalage vers la droite dans les idées et les programmes des organisations des travailleurs. Il s’agissait d’un phénomène international auquel le mouvement ouvrier français n’a pas échappé. Le cas du Parti Socialiste est particulièrement flagrant. Mais au PCF également, les dirigeants ont fini par rallier « l’économie de marché » – au point de cautionner les privatisations massives mises en œuvre sous le gouvernement Jospin. Cette évolution a besoin de soutiens « théoriques ». On prétend que Marx et Engels n’ont jamais proposé des solutions, qu’ils n’ont jamais défendu un programme particulier, qu’ils ne prônaient pas l’expropriation des capitalistes et qu’ils se limitaient, en somme, à de vagues « pistes de réflexion ». Ainsi pouvait-on constamment « réinventer » le communisme à souhait, au gré des opportunités électorales ou ministérielles qui se présentaient.

Et pourtant, le programme de Marx et Engels est expliqué très clairement dans le Manifeste. Ils réclament l’abolition de la propriété privée des moyens de production. « Vous êtes saisis d’horreur », disent-ils, en s’adressant à la classe capitaliste, « parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. […] En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c’est bien ce que nous voulons. » Ils nous mettent en garde contre ceux qui cherchent à « guérir toutes les infirmités sociales au moyen de toutes sortes de replâtrages. »

Notons enfin que la deuxième partie du Manifeste nous donne de brèves mais précieuses indications sur l’attitude que les communistes doivent adopter à l’égard des autres tendances du mouvement ouvrier. Marx et Engels nous mettent en garde contre des attitudes sectaires et des stratégies de division.

Les deux articles d’Engels intitulés ici Le Capital de Marx furent publiés dans le Democratisches Wochenblatt en mars 1868. Marx, Engels et le mouvement ouvrier dans son ensemble étaient confrontés à la domination des moyens de communication par les défenseurs de l’ordre établi. Ceci ne surprendra personne, puisque c’est un problème que nous connaissons bien, à notre époque. Dans Le Capital de Marx, Engels cherchait à vulgariser la théorie économique de Marx, dans l’espoir d’inciter les travailleurs à s’y intéresser davantage. Dans ces deux petits articles remarquables, il résume en quelques pages, de façon absolument limpide, le contenu essentiel du premier tome du Capital. Ceux de nos lecteurs qui sont débutants en théorie économique et veulent aller plus loin en la matière pourraient se tourner ensuite vers Salaire, prix et profit, de Marx, ou encore vers sa Contribution à la critique de l’économie politique. Ces lectures faciliteront grandement la compréhension du Capital, le moment venu.

Le présent volume inclut également un ouvrage très important et connu sous le titre de Socialisme utopique et socialisme scientifique. Il se compose de trois chapitres du chef-d’œuvre d’Engels intitulé Monsieur Eugène Dühring bouleverse la science, publié en 1878 et plus connu sous le nom d’Anti-Dühring.

Eugène Dühring lui-même est tombé dans l’oubli depuis longtemps. Mais la réfutation magistrale de ses idées par Engels constitue, à côté du Capital de Marx, l’exposé le plus complet – nous sommes tentés de dire le plus encyclopédique – des conceptions philosophiques, économiques, politiques et historiques du marxisme dont nous disposons à ce jour.

Anti-Dühring est né de la lutte idéologique – pour ou contre le socialisme scientifique – au sein du Parti socialiste ouvrier allemand. L’émergence de ce parti en 1869 fut l’une des étapes marquantes du long processus du réveil politique et organisationnel de la classe ouvrière allemande, après les années de réaction qui ont suivi sa défaite en 1848. À bien des égards, le nouveau parti marquait un progrès par rapport à l’ancien parti dirigé par Ferdinand Lassalle jusqu’à sa mort, en 1864. Ses dirigeants les plus éminents, Liebknecht et Bebel, se réclamaient du marxisme. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, le parti, affilié à l’Association internationale des travailleurs, a déclaré sa solidarité avec la classe ouvrière française. L’année suivante, il a courageusement soutenu la Commune de Paris. Néanmoins, Marx et Engels étaient pleinement conscients des faiblesses théoriques et programmatiques de l’organisation et de ses dirigeants. Ces faiblesses ont été mises à jour et combattues par Marx, en s’appuyant sur l’expérience de la Commune, dans son Critique du programme de Gotha (1875). Sans s’immiscer directement dans la vie interne du parti, Marx et Engels s’efforçaient de doter les militants socialistes des fondements idéologiques de leur action militante. Mais le flou théorique dans le parti n’a jamais été complètement surmonté et contenait déjà les germes de sa capitulation face à la guerre impérialiste de 1914. Il en allait de même pour la SFIO et presque tous les partis sociaux-démocrates.

La popularité grandissante d’Eugène Dühring, professeur non titularisé à l’Université de Berlin, s’expliquait largement par les carences théoriques des dirigeants « marxistes » du parti, ainsi que des militants de base. Dühring était un orateur talentueux. Ses discours vifs et imagés, son ton polémique et provocateur, son idéologie mettant l’accent sur l’importance de l’action, contrastaient nettement avec le conformisme étouffant qui régnait dans l’enseignement universitaire. Dühring dénonçait la philosophie dialectique de Hegel et de Marx, lui opposant des « vérités éternelles » et une dialectique qu’il qualifiait de naturelle. Il fustigeait les théories de Darwin. Il acceptait le capitalisme, mais prétendait pouvoir éliminer ses contradictions. Armé d’un catalogue impressionnant de phraséologie révolutionnaire – et teintée, de surcroît, d’antisémitisme –, il attaquait Marx « par la gauche ». Liebknecht et d’autres dirigeants du parti, quoique plutôt indulgents à l’égard de Dühring initialement, ont fini par s’alarmer de son influence grandissante, ce qui a décidé Engels à lui apporté une réponse exhaustive. Eugène Dühring bouleverse la science a eu un impact politique majeur, à l’époque. C’est aux sollicitations des marxistes français (dont notamment Paul Lafargue) que nous devons la publication, en 1880, des quelques chapitres, légèrement modifiés pour la circonstance, qui forment l’ossature de Socialisme utopique et socialisme scientifique.

La situation internationale actuelle est marquée par une aggravation de tensions, de conflits et de guerres. La nécessité d’en finir avec le capitalisme et l’impérialisme n’a rien perdu de son actualité. Or, il n’y pas d’action révolutionnaire sans théorie révolutionnaire. Une compréhension de la théorie et du programme du marxisme nous aidera grandement dans la réalisation de cette grande tâche historique.

Greg Oxley

Édition disponible sur le shop de La Riposte

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