Greg Oxley, rédacteur en chef de La Riposte analyse la politique économique protectionniste adoptée lors du second mandat de Donald Trump. L’administration Trump impose des droits de douane très élevés à des pays exportateurs vers les États-Unis, notamment la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne. Cette stratégie conduit à des mesures de rétorsion et bouleverse le commerce international, entraînant un ralentissement de la croissance mondiale, y compris aux États-Unis, avec des effets négatifs sur le niveau de vie des populations.
Les motivations du protectionnisme américain s’expliquent par la perte de parts de marché des États-Unis dans le commerce mondial, surtout face à la montée en puissance de la Chine. Les tarifs douaniers sont utilisés pour renégocier l’accès aux marchés étrangers, lever des barrières commerciales et sécuriser des matières premières stratégiques. Trump défend cette politique en promettant des emplois et des investissements, une rhétorique séduisante pour une partie de la population américaine fragilisée par la mondialisation.
La vidéo souligne que cette orientation protectionniste s’inscrit dans une tendance nationaliste observée également en Europe, réponse aux conséquences négatives du libre-échange, telles que la destruction d’industries traditionnelles et la précarisation du travail. Les mesures protectionnistes américaines entraînent une guerre commerciale mondiale aux effets imprévisibles : turbulences en bourse, fluctuations tarifaires, et incertitude généralisée qui freine l’investissement et menace la survie de nombreuses entreprises.
Contrairement à l’argument officiel, les tarifs douaniers affectent surtout les consommateurs et les entreprises américaines par la hausse des prix, la baisse de la demande intérieure, la contraction des profits, et éventuellement une récession. Si certains secteurs peuvent temporairement bénéficier, le bilan général est négatif : réduction du commerce, de la rentabilité et de la production.
La conclusion insiste sur le fait que ni le libre-échange capitaliste ni le protectionnisme ne répondent aux besoins des travailleurs. Les réformes profondes ne seront possibles que par la remise en question du système capitaliste, au profit d’un contrôle public et démocratique des ressources et d’une coopération internationale véritable, pour garantir le progrès social et l’égalité.