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Les pieds dans le plat : écologie et/ou Escrologie !

Le texte qui suit est une proposition du camarade Jacques DELEPINE pour engager un débat  avec La Riposte mais aussi avec tous les militants qui luttent contre le capitalisme. Ici, Jacques DELEPINE, nous donne son point de vue sur la question écologique. Nous avons décidé de publier son texte et nous lui  apportons une réponse que vous retrouverez à la fin.

« Voyage et aventures en écologie », ce fut le titre d’un livre publié en 1977 aux éditions sociales, à l’époque le PCF s’aventurait dans l’actualité environnementale. Au début des années 80 il fut à l’initiative avec la CGT, et des personnalités (Ferrat, Schwartzenberg, …) de la création du Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE). Le mouvement mettait l’homme au milieu de la société, celle du travail, des luttes et de la science. Ce fut, il m’en souvient la seule organisation française a diffusé le livre de Mme Brutland « le développement durable ». Les lignes ont bien changé, le PCF est devenu rose et le MNLE quasi-inexistant ! Depuis tous les partis se verdissent à ânonner les mêmes approches : « développement durable », « biodiversité », « principes de précaution », « décarbonation, sortie des énergies fossiles »,.. sans en mesurer les contenus pertinents et les articulations dialectiques indispensables.

Alors les revendications environnementales deviennent le grand foutoir de confort de la petite bourgeoisie intello plus ou moins rurbaine et elle fait feu de tout bois. Ici on refuse au nom d’une prétendue pollution « sulfirique »le dépôt dans des anciennes gravières près de Rouen des sédiments extraits lors de la prolongation des lignes de métro et tant pis pour l’intérêt des transports en commun. Là on refuse l’ouverture d’une carrière d’argile dans le pays de Bray, au titre d’une potentielle biodiversité et tant pis pour les emplois et la fabrication française de briques et de tuiles. Là-bas on hurle au désastre écologique lorsque se profile l’exploitation d’une carrière de Lithium à Echassières malgré la propulsion électrique « propre ». Un peu partout on vilipende les usines de méthanisation, malgré les nécessités énergétiques et le besoin d’amendements organiques indispensables aux sols…. Passons sur les usines d’incinération, les installations nucléaires, …, ils ne connaissent plus le mot progrès à la rigueur celui «d’innovation » mais surtout il ne faut pas piétiner « leurs zones de confort ». Ces quelques exemples appellent aux nécessités de connaissances préalables au débat démocratique.

-Aujourd’hui la revendication « écologique » se décline partout, mais les dits écologistes développent souvent un discours antiscientifique, antinationale et bien sûr anticommuniste !

-Antiscientifique : Ils sont antinucléaires mais ne leurs demandez pas le principe de base d’un réacteur et encore moins ce qu’est la radioactivité que ce soit celle du soleil, celle qui soigne ou celle qui permet le développement de l’énergie décarbonée (nucléaire). Ils vocifèrent sur « la pollution des nappes » sans savoir qu’une nappe phréatique c’est essentiellement de l’eau contenu dans les pores plus ou moins microscopiques des roches. Ils convoquent derechef « le principe de précaution » lorsqu’ils entendent parler d’organismes génétiquement modifiés sans savoir que par exemple le riz BT permet de se passer de la pulvérisation de pesticides…. Et preuve suprême de leurs ouverture d’esprit, ils cultivent le doute systématique, tout devient relatif même les acquis scientifiques. Il y a urgence à doter notre peuple d’une culture générale scientifique et technique à la hauteur des enjeux de développement. Comment penser, choisir les voies de développement en toutes connaissances de cause sans des acquis scolaires en génétique, en physique et chimie…Les choix industriels, les options d’aménagements nécessitent des débats démocratiques alimentés par des experts et éprouvés, validés, discutés par des citoyens pourvus des connaissances de bases indispensables. La démocratie vivante induit des intelligences multiples et actualisées. José Marti écrivait « la culture rend libre ».

Antinationale : Ouvrir des mines en France, mais mon ami, il s’agit de l’activité la plus polluante qui soit, c’est écrit dans leur bréviaire vert. On peut exploiter sans saloper : https://www.brgm.fr/fr/actualite/article/mine-responsable-est-possible. D’accord à Salsigne, la fin de l’exploitation de l’or y fut scandaleuse mais elle fut le fait d’une entreprise australienne qui, l’or transformé en profit, parti et laissa le traitement de la pollution au service public.

Aujourd’hui et après la liquidation en 1992 du secteur de la recherche minière en France (qui fut un grand pays minier) par le socialiste à « la graisse de mammouth » Allègre, qui vendit au privé les secteurs qualifiés de « rentables » du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, un « grand inventaire minier »vient d’être relancé sur le territoire français. Et bien des écolos de tous poils freinent partout la prospection, en Bretagne, dans le massif central, les Pyrénées, les monts du lyonnais… Ces écologistes sont non seulement des obscurantistes mais ils ont le verbe impérialiste. Pour eux et leurs conforts numériques, mieux vaut récupérer les matières premières chez les autres, qu’importent les conditions de travail et le transfert de pollution. La garantie d’une activité extractive respectueuse des hommes et de la nature, c’est notamment son développement national. En France sous 300 m, le sous-sol est potentiellement riches de minerais, donc d’emplois et d’indépendance nationale . Extraire sur place, produire sur place et consommer sur place devrait être le triptyque d’écolos qui ne soit pas verts de gris. A l’occasion de plusieurs conférences, dont une au Sénat sous l’égide du magazine « progressiste », le délégué général du BRGM précisait que « l’inventaire minier français est obsolète et restreint à la proche surface (inférieur à 300m) et pourtant on connait déjà des gisements, certains de rang mondial ((W, Sb, Au, Mo, F, Pb-Zn, Ge, Sn-Ta-Nb).

Doc service géologique national-WWW.BRGM.FR : les métaux et les occurrences en France.

La métallogénie prédictive (démarche destinée à prévoir les concentrations métalliques du sol .à partir de la connaissance de leurs mécanismes de formation) confirme la richesse potentielle du sous-sol français ». Pour l’histoire, sous le site d’Echassière (Allier) principal pourvoyeur de Kaolin pour les porcelaines de Limoges, André Lajoinie, alors député PCF (cf. extrait d’article) appelait déjà à l’exploitation du Lithium en 1980 qui vient seulement d’être relancée par décret d’Etat en juillet 2024. S’approvisionner en métaux pour nos activités, surtout les plus gourmandes, celles de « la transition écologique et numérique » passe et passera par l’activité minière nationale qui devra se conjuguer avec une sobriété renouvelée et active ainsi que par une industrialisation du recyclage.

Manifestation pour exploitation du lithium à Echassières en 1980 (@Photo Institut histoire sociale CGT © Agence Vichy)

Ainsi, à la fin de l’année 1980, plusieurs élus locaux, notamment du Parti communiste français (PCF), appellent à une manifestation afin de défendre l’exploitation d’une mine de lithium sous la mine de kaolin de Beauvoir à Echassières.  A l’époque, la présence du métal en sous-sol est déjà connue, mais aucun projet concret d’extraction ne voit le jour. L’importation depuis l’étranger est alors une pratique solidement ancrée, et la question environnementale bien moins prégnante qu’elle ne le sera des décennies plus tard.

Une richesse en lithium déjà bien connue

Pour autant, à l’appel notamment d’André Lajoinie et Pierre Goldberg, alors députés PCF de l’Allier, mais aussi de Henri Guichon, président…communiste du Conseil général de l’Allier, un rassemblement est organisé le 13 décembre 1980 à Echassières. Sur place, près de 500 personnes viennent « clamer leur volonté de voir s’ouvrir la mine (de lithium) et d’utiliser ainsi les richesses du sous-sol bourbonnais », relate alors la presse locale.

Sur ce dernier point du recyclage, nous en sommes qu’aux balbutiements, en 2011 les Nations Unies précisaient « que moins d’un tiers des 60 métaux étudiés sont recyclés à 50% ou plus et 34 éléments ont des taux de cyclage inférieurs à 1%, ce qui signifie qu’ils ne sont pas recyclés ».

Doc service géologique national-WWW.BRGM.FR : les métaux et la transition numérique

Anticommuniste : Que n’ont-ils ergoter, disserter sur les méfaits du socialisme soviétique pour en condamner le développement, et de Tchernobyl en détournements de fleuves, ils reviennent pourtant aux nécessités de la Planification sans bien sûr en rappeler les principes communistes. Les premières réserves naturelles furent soviétiques et Cuba est érigé aujourd’hui comme modèle du développement durable par les Nations Unies. Pour les communistes le développement et l’épanouissement de l’humanité passent par le développement des forces productives. Celles-ci ont été aliénées aux nouvelles techniques dans le cadre de la toute-puissance du capitalisme et ont conduit à l’emballement de notre façon de produire et de consommer. Le gaspillage n’est pas un accident dans la production des produits de grande consommation, c’est la conséquence du mode de production dominant et des inégalités sociales qu’il induit.

Le Bureau de Recherches Géologiques et Minieres est encore un grand service public national qu’il convient de développer !

Réinsérer la question écologique dans le cadre de la lutte de classes

La Nature est le substrat du développement et le milieu dans lequel se développe la lutte de classes. C’est aussi autour du rapport aux ressources naturelles que se produit une lutte entre intérêts de classe antagonistes, dans la mesure où l’utilisation de ces ressources est la base fondamentale de la construction des sociétés humaines. Les communistes doivent aborder sans complexe la campagne actuelle, médiatique et politique, autour des préoccupations environnementales, mais il faut l’aborder d’un point de vue critique et transformateur sans sombrer dans l’écologisme dogmatique. La dégradation de l’environnement découle de la loi de la baisse tendancielle du taux de profit et de ses contradictions internes, la nécessité pour le capital de continuer perpétuellement ses efforts d’expansion – ce qui est bien résumé par Engels lorsqu’il affirme « Il [Le Capital] il lui faut s’accroître et se développer, sinon il est condamné à périr »– ce qui lui permet ainsi d’assurer la continuité de sa force motrice: le taux de profit. C’est dans ce cadre que l’intégration des questions environnementales dans la lutte des travailleurs devient décisive. Dans le scénario actuel de crise mondiale de l’économie capitaliste, le système même se trouve à un moment critique, avec des décisions à prendre quant aux paradigmes productifs, économiques et financiers qui soutiennent le capitalisme dans sa phase actuelle de développement.

A ce niveau d’écriture, il me revient en mémoire un passage de Marx dans la préface à la critique de l’économie politique. «  …A un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De formes de développement des forces productives qu’ils étaient, ces rapports en deviennent des entraves. Alors s’ouvre une époque de révolution sociale… ». Marx Préface à la contribution à la critique de l’économie politique.

En d’autres termes il arrive un moment où les rapports de production capitalistes disqualifient la possibilité de développement des forces productives. Ces forces productives potentiellement forces motrices du progrès, porteuses de satisfaction des besoins de l’Humanité sont entravées par l’impasse que constitue les rapports de production du capitalisme. Le socialisme et ses rapports nouveaux de production sont à l’ordre du jour !

Dans le sillage des préoccupations écologiques apparaissent les nouvelles diversions idéologiques du système capitaliste orientées fondamentalement toujours vers le même objectif central: permettre la perpétuation et l’approfondissement de l’appropriation de plus-value par l’exploitation du Travail. Le capital en tendant ses « pièges » dans son offensive idéologique se trouve, toutefois, dans un équilibre de plus en plus instable, si on tient compte des asymétries flagrantes dans la distribution des bénéfices technologiques, des ressources naturelles et de la richesse produite.

À ce stade de l’Histoire, des êtres humains et de la planète, il devient évident qu’une harmonisation entre les activités humaines et la dynamique de la Nature est nécessaire. Dans la phase actuelle de son développement, au seuil de ce « nouveau paradigme économique et énergétique », il est essentiel de démontrer ses contradictions internes. L’écologisme dogmatique a une fonction idéologique de diversion, en plus d’être un alibi pour la marchandisation de la Nature (quota et bourse à polluer). Le système capitaliste voit désormais dans les scénarios de changements climatiques (après que le « réchauffement global » se soit révélé être un terme équivoque) un élément de diversion par rapport aux problèmes qui se posent sur le plan politique et socio-économique. La solution à ces problèmes posées par le rapport entre l’être humain et la Nature ne se trouve pas dans un ravalement de façade du système, mais plutôt dans une rupture radicale avec le fonctionnement même du système, en le dépassant historiquement.

Les médias ont joué un rôle fondamental dans la diffusion de l’écologisme dogmatique qui est révélateur des pressions qui existent pour la création d’une culture pseudo scientifique autour d’un alarmisme et d’une hystérie qui sert notamment de cache sexe au capital. La planète n’est pas en danger ! les conditions d’existences de la vie, elles sont menacées. La planète en a vue et en verra d’autres. En réalité la planète,  tout au long de son histoire de plus de 4 milliards d’années, a subi des concentrations de gaz à effet de serre autrement plus élevées. Il est important d’avoir conscience que la Recherche Scientifique est aussi un processus social, soumis aussi à l’instrumentalisation de la classe dominante.

Il est aussi urgent de garder à l’esprit(sans basculer dans le climato-septicisme) que, au contraire de ce qui est souvent affirmé publiquement, le GIEC ou IPCC (le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique) – bien que constitué par un vaste réseau de chercheurs – n’est pas un organisme scientifique, mais bien politique; par conséquent leurs conclusions ne sont pas scientifiques dans la véritable acceptation du terme, c’est-à-dire, que les rapports finaux de l’IPCC ne sont pas l’objet d’une évaluation indépendante, et soumis à la confrontation à des tests expérimentaux, comme on l’exige de tout travail scientifique pour être validé.

Transferts de richesse entre groupes sociaux et hausse des profits sous prétexte écologique

C’est, par exemple paradoxal que, alors que les coûts de la production énergétiques sont toujours plus faibles, les coûts finaux ne cessent d’augmenter. Le changement de « paradigme économique et énergétique » dont la classe dominante parle tant se résume, fondamentalement, à un ensemble de changements dans la production, tout en maintenant parfaitement intact le cadre dans lequel elle s’insère, non pas la production mais l’organisation et la possession des moyens de production, c’est-à-dire, le mode de production. Le degré d’appropriation capitaliste déterminera le degré d’utilisation des ressources minérales et énergétiques et de ces technologies et c’est de cet obstacle que les travailleurs du monde entier devront triompher, sous peine de voir se perpétuer, pas seulement l’injustice inhérente à l’exploitation capitaliste, mais aussi la dilapidation de la Nature et de ses ressources dans la mesure où elles constituent, non pas des ressources économiques communes, mais juste des marchandises destinées à être valorisées et à générer du profit.

Le carrefour dans lequel se trouve l’Humanité résulte des limites historiques du capitalisme et qui seront seulement résolues par le pouvoir créatif des hommes et des femmes, dépassant la forme d’organisation sociale, économique et politique du capitalisme et en utilisant tous les ressources déjà disponibles pour développer la lutte pour remplacer le capitalisme par le socialisme, comme étape vers le communisme. Les travailleurs ne pourront pas apporter une autre réponse aux grands problèmes dans lesquels ils se trouvent. Il est essentiel, donc de placer la discussion de la relation de l’Humanité avec la Nature dans le cadre dans lequel elle s’inscrit: dans le cadre de la lutte de classes et de la lutte pour le pouvoir politique et la possessions des biens et des ressources naturelles, avec la pleine conscience que seul le socialisme pourra créer les conditions pour la construction d’une relation harmonieuse entre l’Humanité et la Nature.

Jacques DELEPINE

Réponse de La Riposte

Nous partageons un certain nombre de points. Par exemple nous sommes d’accord bien évidemment sur la nécessité d’allier la lutte contre le réchauffement climatique à celle contre le capitalisme. Nous avons  publié une vidéo et des articles sur ce sujet et nous partageons la même conclusion.

Nous avons cependant  une divergence sur la partie qui explique que ne pas ouvrir de mines en France est « antinationale », au prétexte que cela donnerait des opportunités à des travailleurs d’autres pays que le nôtre. Nous comprenons l’idée qu’il faille se partager le fardeau écologique de l’extraction minière avec des pays littéralement transformés en gruyère pour le profit de pays industrialisés. Mais il ne s’agit pas non plus de créer du chômage dans ces pays d’extraction, mais plutôt à notre sens de construire une solidarité ouvrière internationaliste où nous pourrions en effet porter une part du fardeau de l’extraction avec une technologie qui respecte davantage l’environnement tout en partageant cette technologie avec les pays faiblement industrialisés pour leur permettre de mieux respecter leur environnement et améliorer leurs conditions de travail souvent absolument désastreuses (et parfois  proche de l’esclavagisme).

Il y a un point qui nous pose problème sur le plan épistémologique :

« Il est aussi urgent de garder à l’esprit (sans basculer dans le climato-septicisme) que, au contraire de ce qui est souvent affirmé publiquement, le GIEC ou IPCC (le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique) – bien que constitué par un vaste réseau de chercheurs – n’est pas un organisme scientifique, mais bien politique; par conséquent leurs conclusions ne sont pas scientifiques dans la véritable acceptation du terme, c’est-à-dire, que les rapports finaux de l’IPCC ne sont pas l’objet d’une évaluation indépendante, et soumis à la confrontation à des tests expérimentaux, comme on l’exige de tout travail scientifique pour être validé . »

Tout d’abord le GIEC ne réalise pas de recherches scientifiques à proprement parlé, mais fait un état des lieux des connaissances scientifiques sur le climat pour dégager clairement les éléments qui font consensus dans la communauté scientifique. Cet aspect n’est une surprise pour personne. Les « tests expérimentaux » ou les observations et les mesures scientifiques sont donc inclus dans les publications sur lesquelles s’appuie le groupe d’expert. Comme le montre le document explicatif ici intitulé « Elaboration d’un rapport du GIEC », toutes les versions sans exception des rapports du GIEC subissent une approbation scientifique. De notre point de vue, ils ont une valeur scientifique. Si tu regardes le point 10 de la page intitulée « élaboration du rapport +1,5 » sur le résumé à l’intention des décideurs, qui stipule que même si ce résumé est soumis à une négociation entre le GIEC et les gouvernements, c’est bien le GIEC qui a le dernier mot. Nous en voulons pour preuve que la quasi-totalité des recommandations du GIEC ne sont pas respectées par les gouvernements. Cela montre en creux l’absence de connivence entre le GIEC et les politiques, bien qu’il faille encore une fois distinguer un président ou un premier ministre d’un riche pays occidental de celui d’un archipel du Pacifique amené à disparaître dans les prochaines décennies.

Loin de nous l’idée de nier les mensonges et les manipulations dont nous sommes spectateurs chaque jour qui passe de la part des gouvernements et des capitalistes d’une manière générale,  mais ne pas reconnaître le caractère scientifique des rapports du GIEC, c’est nier les souffrances et les décès prématurés causés par le réchauffement climatique dans le monde, rien que 48000 par an en France, et qui frappent davantage les classes sociales et les pays les plus soumis à l’exploitation capitaliste.

En espérant que tu auras compris notre point de vue,

Fraternellement

 

 

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