L’Union Européenne : du déclin à la dislocation

L’année 2008 a marqué un tournant majeur pour l’Europe. La période de stagnation et de récession économique qui s’est ouverte cette année-là a déjà provoqué de sérieux dégâts sociaux. Son prolongement aura de graves conséquences, tant dans les rapports entre les classes que dans ceux entre les Etats.

Aucun continent n’est plus fragmenté que l’Europe. Si nous incluons l’Ukraine, la Turquie et le Caucase, il contient une cinquantaine d’Etats nationaux. Son passé est jalonné de guerres et de conflits dont le coût humain et culturel dépasse l’imagination. Entre 1914 et 1945, 100 millions d’Européens ont péri dans la folie meurtrière des guerres, dans la famine et le déplacement forcé des populations. C’est une période qui a laissé aux peuples de terribles souvenirs de haines, de souffrances et d’humiliations. Mais avec le temps, ces souvenirs se sont progressivement atténués. Les ennemis d’autrefois se sont réconciliés. Et si plusieurs guerres ont éclaté dans ses régions périphériques – la Géorgie, les Balkans, l’Ukraine – le cœur de l’Europe a connu la paix.

Pour beaucoup, l’émergence de l’Union Européenne symbolisait cette entente internationale. La propagande capitaliste leur présentait la coopération économique comme une garantie de coexistence pacifique entre les grandes puissances, que l’Union Européenne promettait de lier dans une entreprise commune. Or, aujourd’hui, et particulièrement depuis le tournant de 2008, l’Europe est entrée en crise. Dans certains pays – dont notamment la Grèce et l’Espagne – les problèmes économiques ont donné lieu à une forte instabilité sociale et politique. Dans d’autres, cette instabilité est encore latente – juste en-dessous de la surface – mais pourrait éclater à tout moment. Les attaques incessantes contre les conquêtes sociales du passé préparent le terrain à une explosion de la lutte des classes à l’échelle continentale.

Sur le plan des relations entre les Etats membres, de profondes modifications sont aussi en cours. Entre l’Allemagne et la Grèce, le langage de la coopération a fait place à celui de l’intimidation et des menaces. La politique allemande, soutenue par le gouvernement français, signifie un véritable désastre économique et social pour le peuple grec. Il en va de même pour l’Espagne. Dans ces deux pays, le taux de chômage chez les jeunes se situe entre 50 et 60%.

Les relations entre l’Allemagne et la France, qui sont les deux puissances au cœur de l’Union Européenne, ne cessent de se détériorer. Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir ? La justification de l’UE était de garantir la prospérité et la paix. Si la prospérité cède durablement la place à l’austérité – et cela fait plus de sept ans déjà que cela dure – que deviendront les relations entre les Etats et, à plus long terme, que deviendra la paix ? Est-ce que le militarisme et la guerre ont été définitivement bannis du continent européen, ou est-ce que les 70 ans depuis 1945 pourraient s’avérer n’avoir été qu’un long interlude historique ?

On a tendance à l’oublier, mais la création d’une zone de libre-échange européenne était, au départ, un projet américain. Elle faisait partie du « Plan Marshall » mis en place au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Ce plan n’était pas le produit de considérations humanitaires ou charitables de la part de l’impérialisme américain. Il découlait, au contraire, des besoins de sécurité nationale et de stratégie internationale des Etats-Unis dans la « guerre froide » qui l’opposait à l’URSS. Il fallait renforcer la puissance économique et militaire de l’Europe occidentale. Le Plan Marshall prônait la création d’un « large marché domestique [européen] sans barrières commerciales internes » et la mise en place « d’une organisation conjointe et d’un effort commun » pour sa réalisation.

La Grande-Bretagne, n’ayant pas encore accepté que c’en était fini de l’Empire britannique, s’est montrée réticente. Historiquement, la Grande-Bretagne avait toujours joué sur les divisions entre les puissances européennes, et voyait d’un très mauvais œil l’émergence de coopérations économiques – et donc politiques – entre celles-ci. Une « Europe Unie » n’était pas dans son intérêt. Après une tentative de créer une zone commerciale concurrentielle (AELC, ou EFTA en anglais) à partir de 1960, l’engagement de la Grande-Bretagne dans la Communauté Economique Européenne (CEE) est venu tardivement, en 1973.

L’impérialisme français n’était pas, lui non plus, favorable à la reconstruction de l’Allemagne, du moins initialement. Il s’accrochait à son Empire, et se voyait comme pouvant devenir la première puissance de l’Europe continentale. Les réticences de la Grande-Bretagne l’arrangeaient de ce point de vue. Mais le capitalisme français n’était pas en état de se passer du Plan Marshall, et pour les Etats-Unis, le redressement économique et militaire de l’Allemagne de l’Ouest était absolument indispensable. Ils œuvraient pour la mise en place de structures liant la France et l’Allemagne, économiquement et militairement. Le gouvernement français a finalement changé de position et les pressions américaines ont débouché sur l’Organisation Européenne de Coopération Economique (OECE), en 1948. Avec l’Allemagne divisée en deux, les stratèges de l’impérialisme français espéraient utiliser cette structure à leurs propres fins et cantonner l’Allemagne à un rôle subalterne. Le cours ultérieur des événements ont réduit ce projet à néant. Dans l’espace d’une décennie, l’Allemagne avait rattrapé et dépassé la France sur le plan économique.

La CEE a été créée en 1957 avec le Traité de Rome. Elle incluait la France, l’Allemagne, la Hollande, la Belgique, et le Luxembourg. En 1991, elle comptait douze pays, dont L’Espagne, le Portugal et la Grèce. En cette même année, le Traité de Maastricht a été rédigé. Petit à petit, une immense machinerie bureaucratique d’une grande complexité a été mise en place. Le parlement européen, aux pouvoirs vagues et largement incompréhensibles, est soumis dans la pratique à la volonté d’une caste de bureaucrates capables d’imposer des décisions. Depuis l’unification de l’Allemagne, cette dernière est devenue – et de très loin – la puissance dirigeante et dominante du continent européen. Avec la contradiction insoluble entre les intérêts des Etats, l’UE ne peut être « gérée » que par des « gérants » grassement rémunérés et corrompus qui ne répondent à personne en théorie mais qui, dans la pratique, doivent tenir compte des intérêts des plus grandes puissances du continent et donc, en priorité, de ceux de l’Allemagne. Ainsi, la bureaucratie européenne n’est pas indépendante ou « supranationale ». Derrière la façade de l’unité et de la coopération, chaque Etat soutient l’Union Européenne en s’efforçant de l’utiliser à ses propres fins. Les plus faibles d’entre eux ne pèsent pas lourd dans ce jeu. On ne peut pas dire que le capitalisme allemand obtient nécessairement tout ce qu’il veut de la bureaucratie européenne. Ce qui est certain, par contre, c’est que jamais aucune décision importante n’a été prise ni ne sera prise sans son accord ou en contradiction avec ses intérêts.

La création de la monnaie unique était dans l’intérêt des grands groupes capitalistes ayant une assise européenne et internationale. Elle constitue, par la force des choses, une atteinte au pouvoir des Etats capitalistes les plus faibles. La Banque Centrale Européenne, qui gère la monnaie, n’est pas une institution « neutre », suspendue au-dessus des Etats. Elle est très largement sous le contrôle de l’Allemagne, qui produit le plus et exporte le plus. C’est le plus grand acteur sur les marchés financiers de tous les Etats européens. La BCE, pas plus que l’ensemble de la machinerie politique de l’UE, ne pourra jamais adopter une politique monétaire préjudiciable aux intérêts du capitalisme allemand. Non seulement un pays comme la Grèce, avec 2% du PIB européen, mais même des pays comme l’Espagne ou l’Italie, n’ont pour ainsi dire aucune prise réelle sur la politique monétaire européenne. Même la France, qui est la deuxième puissance continentale et qui a parfois tenté d’imposer son point de vue, n’a jamais eu gain de cause contre celui de l’Allemagne. On se souvient de la « renégociation » du Pacte de stabilité et de croissance promise par François Hollande en 2012. Angela Merkel a balayé d’un revers de main les réclamations du nouveau président français.

C’est qu’il y a des différences de poids et d’intérêts énormes entre les pays européens. Première puissance industrielle du continent, quatrième puissance mondiale, grande prêteuse de capitaux, l’Allemagne exporte entre 35 et 40% de sa production. Aucune grande puissance mondiale n’est à ce niveau d’exportation. La Chine, par exemple, exporte 30% de sa production. Les intérêts de l’Allemagne exigent une monnaie stable afin de protéger la valeur de ses avoirs internationaux. Les pays les plus faibles de l’UE préféreraient une monnaie faible pour rendre leurs exportations plus compétitives ou pour réduire le poids de leur dette. La politique monétaire est un facteur majeur dans la santé économique d’une économie nationale. Malgré la grande diversité d’intérêts parmi les pays de l’UE, le contrôle de cette politique est fermement entre les mains de l’Etat allemand. Cette contradiction d’intérêts est au cœur de la question européenne.

Dans la période d’avant 2008, l’examen des statistiques confirme ce que les militants du mouvement ouvrier pressentaient à l’époque. Dans tous les pays de l’Union Européenne, les inégalités sociales s’accroissaient, la concentration des richesses entre les mains d’une minorité toujours plus restreinte s’accentuait, le chômage de masse persistait, la précarité de l’emploi s’aggravait. Mais malgré les inégalités sociales de plus en plus flagrantes et malgré, aussi, l’écart grandissant entre les pays les plus riches et les pays « périphériques », l’Union Européenne paraissait offrir de bonnes perspectives de développement. Les pays baltes nouvellement indépendants voulaient la rejoindre. Les pays de l’Europe centrale aussi et y ont été admis. L’Europe semblait promettre un avenir radieux, du point de vue des capitalistes, malgré les contraintes et les conditions imposées. L’expansion fulgurante et incontrôlée du crédit, l’ouverture de vastes marchés et champs d’investissement en Chine, en ex-URSS et ailleurs allaient la porter toujours plus haut. L’UE avait trouvé le moyen d’éviter des crises de surproduction. Les Etats candidats savaient que certains gagneraient plus que d’autres, au sein de l’UE, mais croyaient fermement qu’aucun Etat n’y perdrait. Le brusque tournant dans l’économie mondiale – et particulièrement européenne – en 2008 a brisé ces illusions. Plutôt que la prospérité, l’UE signifiait désormais la contraction des économies. Au lieu de disposer de crédits illimités, plusieurs Etats se dirigent lentement mais surement vers des crises d’insolvabilité. Partout, le nombre de chômeurs augmente en flèche. La promesse de croissance et de stabilité s’est évaporée.

Au lieu d’une union dans laquelle certains gagnaient plus que d’autres, le problème désormais est de perdre le moins possible. Si les perspectives économiques prometteuses qui justifiaient l’UE n’existent plus, si l’appareil bureaucratique européen s’acharne à imposer l’« austérité » aux travailleurs de tout le continent, qu’est-ce qui pourrait, à terme, assurer l’existence de l’UE ? En réaction à son échec, les tensions entre les Etats sont devenues de plus en plus aigües. Partout, les partis et les courants d’opinion aux connotations nationalistes, hostiles à l’UE, montent en puissance. En France, le Front National est porté par ce courant.

L’écart entre la France et l’Allemagne n’a cessé de grandir, et ce depuis plusieurs décennies. L’unification de l’Allemagne a fait pencher le rapport de forces encore plus en sa faveur, et donc au détriment de la France. Comme en 1871, l’unification de l’Allemagne a bouleversé l’équilibre européen. Pendant un certain temps, les stratèges du capitalisme français pensaient pouvoir trouver un palliatif à ce déséquilibre dans la création d’une « union méditerranéenne », mais celle-ci est restée lettre morte. Sans la reconquête de marchés importants hors de l’Union Européenne, le capitalisme français est voué à un long et pénible processus de déclin. Or, loin de gagner de nouveaux marchés en Afrique ou en Asie, la France recule, le plus souvent au profit de la Chine.

Par contraste, le capitalisme allemand a connu une expansion importante en direction des pays de l’Europe Centrale. La très forte dépendance de l’Allemagne vis-à-vis de l’exportation de ses produits et services s’explique par le fait que sa production dépasse massivement la capacité d’absorption de son marché intérieur. Si les exportations de l’Allemagne étaient sérieusement freinées, elle serait immédiatement plongée dans une crise profonde. Le déclin de l’UE entraînera, à terme, sa dislocation. Il n’est pas impossible que le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne. Cela inquiète Merkel et la classe capitaliste allemande. Si la Grèce quittait l’UE, le système bancaire européen serait secoué, mais l’Allemagne pourrait sans doute absorber le choc. Mais qu’en serait-il si l’Espagne ou l’Italie quittaient l’UE, refusaient ou se trouvaient dans l’impossibilité de payer leurs dettes ? Ce serait un coup dévastateur aux intérêts allemands. Des intérêts vitaux sont donc en jeu.

L’Allemagne contrôle, de fait, la BCE. Son influence dans toutes les décisions européennes est prépondérante. Ces décisions sont donc conformes aux intérêts de la classe capitaliste allemande. De nombreux syndicats et partis politiques de gauche en Europe plaident pour une réforme de la BCE, pour la transformer en un instrument de justice sociale. C’est une idée complètement fantaisiste. L’impérialisme allemand ne lâchera jamais prise sur la BCE, et aucune force en Europe ne pourrait l’y contraindre. Merkel et ses successeurs prendront les décisions en faveur du capitalisme allemand et dicteront sa conduite à la bureaucratie européenne selon les mêmes critères. Le gouvernement allemand tiendra compte, dans une certaine mesure, des intérêts du capitalisme français, mais pas au point de sérieusement compromettre les siens. Les relations entre les deux pays, si elles ne sont pas rompues, se tendent de plus en plus.

Le nationalisme monte en Allemagne, également. Pourquoi la prospérité des allemands devait-elle être sacrifiée aux intérêts des peuples oisifs et tricheurs des pays du sud ? Tel est le discours de la droite nationaliste allemande. A l’inverse, l’hostilité à la domination allemande de l’Europe s’affirme, particulièrement dans les pays méditerranéens. Ainsi, la question allemande est devenue, une fois de plus, l’élément central de la question européenne. Elle divise l’Europe et la divisera de plus en plus dans les années à venir. La politique d’austérité imposée par l’ensemble des gouvernements n’a rien résolu. Au contraire, elle a aggravé la crise. Le sort de la Grèce est un exemple flagrant. Tsipras n’exagère pas quand il parle d’un « désastre humanitaire ». Mais d’autres pays – et non les moindres – sont sur la même voie. La généralisation de la « grande misère » est flagrante partout en Europe.

En Allemagne aussi, les travailleurs ont subi les conséquences de l’« austérité ». Mais c’est dans le sud de l’Europe que la régression sociale est la plus sévère. Les conséquences sociales et politiques de cette situation sont en train de se manifester. Quand les pauvres s’appauvrissent davantage, ils sont plongés dans la misère absolue. Quand on ajoute à cela l’effondrement de la condition des classes moyennes – pour qui la chute est plus inattendue et plus « incompréhensible » que celle des pauvres – et le chômage de masse chez les jeunes, l’instabilité de la vie politique et sociale n’est plus qu’une question de temps. L’équilibre social tient par un fil dans de nombreux pays européens. Et ce fil, c’est le sentiment, l’espoir, que la crise sévissant actuellement en Europe n’est que temporaire. Mais il n’en est rien. C’est une crise de l’épuisement et de la décadence d’un système, une crise dont la seule « solution », du point de vue des capitalistes, passe par la destruction de toutes les conquêtes sociales du mouvement ouvrier européen. Tôt ou tard, la réalisation de cette réalité mettra le feu aux poudres.

La dégradation des conditions sociales est en train de refaçonner la conscience des travailleurs et de toutes les classes sociales. La société est de plus en plus polarisée. Les bases matérielles et psychologiques du réformisme ont disparues. Les partisans du « dialogue social » dans les instances dirigeantes du mouvement ouvrier ne sont plus écoutés. Les boutiquiers, les cadres et les professions libérales ruinés en Grèce ou en Espagne cherchent des explications et des solutions. S’ils n’en trouvent pas, ils les inventeront. Les années les plus sombres de l’histoire européenne nous apprennent que des gens désespérés – oui, même des gens éduqués, cultivés – peuvent se saisir d’explications « irrationnelles ». Ils peuvent accepter des explications simplistes mais faciles à formuler et se retourner contre les « étrangers », les immigrés etc. L’intensité des sentiments nationalistes, les craintes et les haines du passé se sont atténuées depuis de nombreuses décennies. Mais dans un contexte de crise sociale et économique, elles peuvent redevenir une force extrêmement puissante, alimentant la réémergence de mouvements fascistes.

A plus long terme, les tensions nationales, qui s’expriment par des « pressions » économiques, prendront d’autres formes. En Europe, l’opinion publique considère que la coopération économique a rendu le militarisme européen obsolète. Mais que se passera-t-il quand les pressions économiques ne suffiront plus pour défendre les intérêts vitaux des Etats dominants ? Des confrontations militaires entre les Etats européens ne sont sans doute pas à l’ordre du jour dans un avenir proche. Mais qui peut l’exclure définitivement ? A plus court terme, le regain de tensions entre les puissances principales pourrait se traduire par de nouvelles conflagrations périphériques, dans les Balkans ou dans le Caucase, par exemple.

A l’ensemble des travailleurs européens, le capitalisme n’offre qu’un avenir de crise et de régression sociale. Le spectre du nationalisme et du racisme relève sa tête. La seule force sociale qui pourrait contrecarrer ces dangers est celle des travailleurs européens et de leurs organisations. La principale faiblesse de celles-ci réside dans le caractère réformiste de leurs programmes et de leurs instances dirigeantes, qui les empêche de présenter une alternative au capitalisme. L’avenir des peuples de l’Europe dépend du réarmement politique de nos organisations, les dotant d’un programme visant à briser le pouvoir capitaliste et de dirigeants décidés à mener ce combat jusqu’à son terme.

Le mouvement ouvrier doit résister aux pressions nationalistes et racistes, et combattre la régression sociale sur la base d’une politique révolutionnaire et internationaliste. C’est ainsi que nous pouvons jeter les bases d’une lutte sérieuse pour en finir avec l’Union Européenne et le capitalisme. Le renversement du capitalisme dans un et puis, par extension, dans plusieurs pays européens ouvrirait la possibilité de reconstruire l’Europe sur des bases entièrement nouvelles. L’expropriation des capitalistes rendra possible la réorganisation démocratique des économies nationales dans l’intérêt des travailleurs et, à terme, la création d’une fédération socialiste européenne. A la place de la rapacité capitaliste qui caractérise l’Union Européenne, nous pourrons mettre en place une véritable coopération libre et mutuellement bénéfique entre tous les peuples de la péninsule européenne.

Greg Oxley PCF Paris 10

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