Lettre de Manuel Blasco à la Section MJC de Toulouse, du 14 décembre 2005

Manuel Blasco
Secrétaire national de l’UEC
2,place du colonel Fabien
75019 Paris.

A Christophe, secrétaire de la section de la JC Toulouse
A David Fourcade, secrétaire de la fédération de Haute Garonne du MJCF

Copie à : Olivier Dartigolles pour la direction nationale du PCF et à Nadine Stoll pour la fédération de Haute Garonne du PCF

Ayant été chargé pour le conseil national du MJCF de suivre la situation de la fédération du MJCF de Haute-Garonne, et n’ayant pu jusqu’ici me déplacer, je m’adresse à vous pour faire un point de divers éléments que j’ai pû collecter et faire des propositions.

Concernant la délégation de la fédération de Haute-Garonne à l’assemblée nationale des animateurs du MJCF des 11/12/13 novembre. Celle-ci, comme toutes les autres de France, doit être élue par l’instance départementale du MJCF, et non par une instance locale. Voilà la raison pour laquelle nous avons refusé la délégation qui s’est présentée comme celle de la section de la JC Toulouse. Ce point a été rappelé plusieurs fois aux personnes qui se sont présentées, notamment par moi-même lors d’une réunion que nous avons eu le samedi 12 décembre au matin. Après quoi les personnes se présentant de la section de la JC Toulouse ont quitté d’elles-mêmes le siège du PCF dont l’accès étaient confié au MJCF.

Concernant la question de l’organisation de la fédération de Haute-Garonne. Cette fédération a comme secrétaire départemental David Fourcade, régulièrement élu par le congrès départemental des jeunes communistes de Haute-Garonne préparatoire au congrès national de février 2004, ainsi qu’un bureau départemental. Il existe donc, même si cela ne reprend pas à la lettre des statuts du MJCF, une direction départementale régulièrement élue. La fédération du MJCF n’est pas une simple addition des « unions de ville » mais le lieu de d’échanges, de conceptions d’initiatives, etc. de tous les jeunes communistes d’un même département, qu’ils soient organisés dans une Union de ville, dans un secteur de l’UEC, ou non.

A partir de ces faits, des informations contradictoires sont formulées. D’un côté des jeunes communistes de la section de la section de la JC Toulouse disent qu’ils ne sont pas conviés au réunions départementales. De l’autre la direction de la fédération dit que la section de la JC de Toulouse fait des réunions parallèles, autrement dit se déroulant dans un autre lieu mais au même moment. Par ailleurs elle nous communique que les jeunes communistes de Toulouse dont les adresses lui sont remontés reçoivent les convocations aux réunions départementales.

Concernant la question de l’activité du MJCF sur l’université du Mirail. Il est rappelé qu’il existe au sein du MJCF une organisation appelée Union des Etudiants Communistes. Elle organise, selon les statuts du MJCF, l’activité du MJCF sur les lieux d’enseignement supérieur. Un point de désaccord existe sur l’organisation d’un débat sur le Venezuela par la section locale de la JC de Toulouse sur l’université du Mirail. Alors que des jeunes communistes de la section de Toulouse parlent de barrières qu’auraient placés le secrétaire départemental à l’organisation de ce débat, la direction départementale informe sur l’absence de contact entre les organisateurs du débat et les adhérents de l’UEC Toulouse présents sur l’université du Mirail.

Concernant la question du rapport entre le MJCF et La Riposte. Il est tout d’abord rappelé qu’il ne peut y a aucun rapport organique entre ces deux organisations. Ce qui signifie que dans les relations entre les jeunes communistes, au niveau local, national, comme dans les relations entre différents niveaux, l’appartenance à La Riposte ne peut ni ne doit être prise en compte. Ce qui signifie aussi que les lieux dévolus à l’activité des jeunes communistes ne peuvent faire l’objet d’une quelconque activité de La Riposte. En ce sens la réunion tenue dans le local de la section de la JC Toulouse avec Greg Oxley, rédacteur en chef de La Riposte, et présenté comme tel, est en contradiction avec l’indépendance organisationnelle du MJCF.

Concernant la publicité qui a été réalisée autour, entre autres, des faits répertoriés ci-dessus. Des articles du journal La Riposte de novembre reproduisent des points de vue de responsables de la « section de la JC Toulouse ». Ces articles rapportent des événements partiels, qui sont, à mon sens orientés et organisés pour ne montrer qu’un seul et unique point de vue. Elle ne présente pas, par exemple, la médiation que nous avons fait avec Clément Ortega-Pelletier, membre du conseil national du MJCF, le samedi 12 novembre. Ayant été publiés, ils peuvent faire l’objet d’un droit de réponse. Des courriers ont été envoyés à la direction du Parti Communiste, qui, à son tour, nous a interpellé. Ces courriers font là encore état de faits qui, selon la direction départementale, sont sujet à interprétation, voir sont déformés.

Parce qu’il est aujourd’hui patent qu’il n’y a pas d’unité organisationnelle dans la fédération de Haute Garonne du MJCF et que cela nuit à l’engagement des jeunes et des étudiants communistes dans ce département il est proposé :
D’unifier les différents états d’organisation locaux ainsi que celui de la fédération ; que celui-ci soit sous l’autorité conjointe du responsable à l’organisation de la fédération ou, à défaut, du secrétaire départemental, des responsables à l’organisation des unions de ville, et des secteurs de l’UEC, et du suivi du conseil national.
De confier à ceux désignés ci-dessus l’envoi des convocations aux réunions après accord général sur un calendrier et des lieux de réunions. 
De publier à l’intention des membres du conseil national, de l’ensemble des fédérations du MJCF, et de l’ensemble des destinataires des différents courriers passés, notamment la direction fédérale et nationale du PCF, une déclaration reprenant ces décisions.

Soyez assurer que c’est l’intérêt de l’ensemble des jeunes communistes et de leur organisation qui me guide, conformément à la mission que m’a confié le conseil national du MJCF. Je reste disponible pour toute question.

Manuel Blasco
Secrétaire national de l’UEC
Paris, le 14 décembre 2005

La Riposte

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